Mamma mia
Dimanche, je n'arrivais plus à buller, à bout de souffle. Je suis allée voir Mamma mia. J'en suis ressortie EN CHAN TEE!!
Pour ceux qui ignorent l'histoire de cette comédie, je resterai discrète, n'ayez crainte!
Je ne suis pas fan de la première heure, mais j'aime bien les chansons d'ABBA. Et bien depuis dimanche soir, je ne fais qu'écouter ABBA en boucle!! Je suis comme ça. Ca doit, certes, relever d'une névrose particulière... Quand j'aime, je ne me lasse pas (et pas que pour la musique!). Je suis capable d'écouter encore encore et encore une même chanson, ou un même album.
Note pour plus tard: A analyser... et chercher un groupe de thérapie en conséquence!
Mamma mia. Je suis rentrée dans la salle mal en point, petite flamme dans les yeux, flammette étiolée, un peu bleutée et je vous le donne en mille: je suis sortie du film, le regard de braise, bien rouge, gare à celui qui viendra s'y brûler!!
Comment ABBA m'a consummée:
L'énergie d'une comédie musicale. On aime, on n'aime pas... Ca a commencé, et j'ai respiré!
Les paysages des îles grecques. Sublimes. Un plein soleil. Une villa blanche et bleue avec un intérieur bleu ciel. Heureusement pour mon home sweet home que Casto' est fermé le dimanche, sinon je ne sais pas ce qui se serait passé...
De bons comédiens. Merryl, une fois de plus, chapeau! Colin... no comment! De belles performances d'acteurs. Et puis les copines de Merryl sont vraiment chouettes! Très drôles. Petite préférence pour la plus petite et particulièrement lors de sa déclaration finale... (je laisse le suspens!)
Des chorés très drôles: Money Money, Money, par exemple. Je revois les copines de Merryl, sur leurs jet-sky respectifs...
Une histoire innatendue (je vous avez dit que je ne vous gacherais pas le plaisir de découvrir Mamma mia!)
Des paroles si vraies. Je ne connaissais pas les paroles des chansons d'Abba. Quelques unes, oui, mais je ne m'y étais jamais penchée et je n'avais pas vraiment cherché à les comprendre. Deux gros coup de coeur: The winner takes it all et I have a dream, a song to sing. (A l'occasion, attardez-vous sur les paroles). Je concluerai, d'ailleurs cet article par deux mini-billets sur ces belles chansons.
The winner takes it all.
C'est l'histoire de toutes les ruptures, avec un gagnant et un perdant. Pas parce qu'ils s'en sont foutus plein la gueule (enfin, on ne sait pas...) mais parce que c'était les règles du jeu, et le jeu veut que celui qui est quitté est le perdant. Et même si le gagnant ne célèbre pas sa victoire et ne met pas un grand coup de pied dans le dos de celui qui est déjà à terre, le perdant mord la poussière. Et c'est triste, c'est triste (oui, j'ai pleuré)... parce qu'on voit bien que même s'il n'y a aucune méchanceté, le perdant en prend plein la figure. Et nul n'y peut rien, parce que c'est la règle. La règle du jeu. Ils n'avaient qu'à faire match nul? Ouais... pas faux, mais ils ne l'ont pas fait. Entendre cette chanson dans une comédie musicale est d'autant plus touchant que les émotions des comédiens transparaissent nettement, les trémolos dans la voix... Mon amie Yolanda m' avait prévenue. Quelle belle chanson! Après, on ne l'entends plus jamais pareil... Ca vous laisse le coeur à la fois gros et léger.
I have a dream, a song to sing.
Cette chanson est la boucle du film, à la fois prologue et l'épilogue de cette comédie musicale. J'ai découvert cette chanson dimanche et elle m'a bluffée!! Elle décrit EXACTEMENT mon crédo, ma façon de penser, mon way of life. Tout colle, c'est impressionant. Je ne pensais pas qu'une chanson aussi parfaite (pour mes convictions) puisse exister. Je ne connais pas l'histoire de cette chanson (peut être Montana, grand musicien et mélomane que tu es, pourras-tu m'éclairer...) mais elle aurait pu être écrite pour moi. C'est MA chanson. Tout ce en quoi je crois... Et ce que je me dis quasiment tous les matins. Très étrange comme découverte.
http://www.deezer.com/track/1214881
Sur ces belles paroles, je vous laisse...
Joséphine, une gardienne de cochons en herbe (pas les cochons, la gardienne!!)... qui espère pouvoir leur jeter un sort et les transformer en preux chevaliers... et pourquoi pas, un jour, en appeler un "Honey''. Merci Père Aimé!